Clôture du module sur la presse écrite : les membres du Club de Journalisme consolident leurs acquis

Le Club de journalisme de l’Université du Burundi a clôturé, ce samedi 31 mai 2025, le module de formation consacré à la presse écrite. A travers une dernière séance alliant l’analyse critique des productions et la pratique du reportage, les étudiants ont pu consolider leurs compétences rédactionnelles avec l’appui du CEPID. Une nouvelle étape s’ouvre désormais, orientée vers la découverte du journalisme radiophonique.

Les membres du Club ont accepté de réaliser un reportage sur la Bibliothèque Centrale de l’Université du Burundi afin d’appliquer concrètement les notions apprises.

Dans le cadre de son programme de formation continue, le Club de journalisme de l’Université du Burundi a organisé, ce samedi 31 mai 2025, la dernière séance du module consacré à l’initiation à la presse écrite. Cette rencontre a permis de renforcer les compétences des participants à travers l’analyse critique de leurs productions et un approfondissement des techniques de reportage. Elle s’inscrit dans la dynamique d’accompagnement des étudiants vers une pratique journalistique rigoureuse, ancrée dans les exigences du terrain.

Depuis le lancement de ce cycle de formation, les membres du Club se réunissent chaque semaine dans les locaux de l’Université du Burundi pour bénéficier d’un encadrement assuré par des professionnels du secteur. Pour cette dernière session, le journaliste Gilbert Nkurunziza, envoyé par le Centre pour la Promotion de l’Information et du Développement (CEPID), a conduit les échanges autour de deux volets essentiels : l’évaluation collective des articles rédigés par les étudiants et l’introduction aux techniques de reportage.

Une critique constructive pour progresser ensemble

La première partie de la séance a été consacrée à une lecture croisée des articles produits lors de l’atelier précédent. Chaque étudiant a vu son travail examiné selon une grille d’analyse construite sur les principes de clarté, de précision, de structuration et d’éthique journalistique. L’objectif de cette démarche était de promouvoir un regard critique entre pairs, dans un esprit d’entraide et d’amélioration continue.

Bien que le temps disponible n’ait pas permis de parcourir l’ensemble des textes soumis, plus de 70 % des productions ont pu faire l’objet d’un retour détaillé. Cette revue collective a suscité une forte implication des participants et une satisfaction générale, tant en ce qui concerne les apports techniques que l’atmosphère bienveillante des échanges.

Le reportage au cœur de la pratique journalistique

Dans un second temps, l’atelier a abordé un genre journalistique central mais souvent exigeant : le reportage. À partir d’une présentation théorique et de l’analyse d’un article publié dans le journal Burundi Eco, l’animateur a mis en lumière les spécificités de cet exercice, notamment l’importance de l’observation directe, la construction narrative immersive et la capacité à faire « voir » les faits au lecteur.

Contrairement à l’article d’information classique, le reportage mobilise à la fois la rigueur factuelle et une sensibilité d’écriture. Il engage le journaliste à s’immerger dans le réel pour en restituer les nuances, les ambiances et les émotions, tout en respectant les fondements de l’éthique professionnelle.

Une mise en pratique sur le terrain

Pour permettre aux participants d’appliquer ces enseignements, un exercice pratique leur a été proposé : réaliser un reportage sur la Bibliothèque Centrale de l’Université du Burundi. Chaque étudiant devra s’y rendre personnellement, observer la fréquentation des lieux, s’entretenir avec les usagers et analyser l’impact de cet espace sur la vie académique.

Un délai de dix jours a été accordé pour la remise des textes, qui seront ensuite évalués individuellement par l’animateur afin d’identifier les acquis et les axes d’amélioration.

Une dynamique qui se poursuit

Cette séance marque la clôture du module consacré à la presse écrite, premier volet d’un programme plus large initié par le CEPID. Dès les prochaines semaines, les activités du Club porteront sur les fondamentaux de la radio, ouvrant ainsi un nouveau cycle de formation orienté vers la pratique du journalisme radiophonique.

Depuis sa création, le Club de Journalisme de l’Université du Burundi bénéficie d’une participation active et régulière de ses membres, témoignant d’un intérêt croissant des étudiants pour les métiers de l’information. Cette dynamique est saluée par les encadreurs/ animateurs, qui y voient un signal encourageant pour l’avenir de la profession de journalistique au Burundi.